On constate des vérités qui blessent l'orgueuil
arménien sans engendrer les idées pour penser
et étudier les causes des blessures subies.
Nous avons perdu et le Turc nous a vaincus.
C'est une vérité que l'écriture et la littérature sont un
pouvoir, une force ; et les Arméniens l'ont compris en ouvrant des ecoles.
C'est une verité que l'art est un pouvoir, une force ;
les Arméniens l'ont compris et ont consacré leur
énergie dans tous les domaines artistiques..
C'est une verité que la civilisation est une force ; elle
a pu provoquer la chute et la naissance d'Empires;
pour cela l'Arménie a communiqué avec la civilisa-
tion occidentale et pour connecter au monde civili-
sé et s'est convertie au christianisme.
Et nous avons perdu contre les Turcs qui avaient
trop peu de choses de tout cela comparé a nous.
Mais le Turc avait autre chose , l'ARME, et il a realisé
qu'en politique le pouvoir des armes est plus effica-
ce que les conceptions humanitaire, culturelle et
civilisationnelle.
C'étaient de lugubres pensées de Shahan Natalie
(1884-1983).
A certaines époques de l'Histoire les Turcs n'avaient
pas les ressources pour acheter des armes , mais
ils ont reussi à se les procurer en cherchant des
alliés éphèméres qui auparavant étaient des enne-
mis héréditaires . Ainsi, les Russes (bolchéviques)
pour lutter contre l'Occident et les Arméniens,. en
1920
Et après 44 jours de conflit on compte des pertes
humaines et territoriales mais aussi un inventaire de
chateaux construits par et pour les généraux de
l'Armee arménienne.
Des régimes corrompus ont nourri les généraux afin
de securiser leur pouvoir politique.
Les deniers publics ont servi a construire de somp-
tueuses demeures au service des généraux et non a
acheter des armes .
Une vérité qui blesse la conscience de tout Arménien.
Zaven Gudsuz zaven471@hotmail.com
Zaven Gudsuz est diplômé d'économie de l'Université de Nantes en France